Définir sa propre valeur dépend évidemment de vos compétences mais aussi de la demande vis-à-vis de celles-ci.
Un développeur web a des honoraires plus élevés qu’un designer par exemple. Élargissez votre panel de compétences et vous serez en mesure d’atteindre un plus grand marché et aussi de monter vos prix. Vos honoraires dépendent aussi du type de contrat : sa durée, le client et le type d’entreprise qui vous demande.
Considérez la durée du projet à faire.
S’il s’agit d’un projet de courte durée, gardez votre taux journalier tel quel et ne le changez pas, mais s’il est plus long qu’une semaine, songez à l’abaisser, car vous aurez une base de travail stable. Par exemple, un tarif journalier de 500€ est facilement abaissé à 400€ pour des projets de deux semaines ou plus. Soyez flexible en fonction de l’offre.
et la TVA?
En fonction de votre base de clients et de votre comptable vous pourrez décider si vous facturez la TVA ou non. S’il s’agit d’entreprise familiales, il se peut que vous ne souhaitiez pas être enregistré à la TVA, car cela signifie facturer 20% de plus qu’ils ne peuvent pas réclamer en retour. Pour les plus grandes entreprises, elles réclameront généralement le remboursement de la TVA. Pour vous, cela signifie que vous obtiendrez un supplément de 6,5 à 7,5 % en plus de vos frais si vous facturez la TVA. Parlez-en à un comptable qui pourra vous aiguiller au mieux.
N’acceptez pas le travail d’un client avec lequel vous ne vous sentez pas à l’aise.
Une des plus grosses erreurs à commettre est de prendre du travail parce que nous n’en avez pas d’autre pour le moment. Si vous avez une sensation intestinale négative, c’est probablement mauvais signe : si vous faites ce travail, non seulement vous détesterez ce que vous faites, mais vous ne serez pas en mesure d’accepter un autre job qui se présenterait entre-temps.
Ne prenez pas non plus un travail avec lequel vous ne vous sentez pas techniquement compétent. Encore une fois, cela se résume à votre réputation – s’il semble que vous ne savez pas ce que vous faites, il se peut que le client ne vous recommande pas.
Certains freelance taxent les clients qu’ils pensent être emmerdants en augmentant leur taux journalier de 25 à 30 %. Si le client accepte, ça permet un bon coussin pour les tracas possiblement encouru. Si le client refuse, il faut trouver un autre client. Ceci dit, c’est une méthode peu recommandable et pourrait nuire à votre réputation.
