Vendredi passé, Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg s’est excusé dans une conférence de presse pour son échec à protéger la vie privée des utilisateurs.
« C’était un abus de confiance majeur, et je suis vraiment désolé de ce qui s’est passé », a-t-il dit.
Tout en abordant le scandale de Cambridge Analytica, Zuckerberg a reconnu que c’était une énorme erreur de permettre à des développeurs tiers d’accéder aux données des utilisateurs et de croire aveuglément que Cambridge Analytica et d’autres sociétés impliquées dans la collecte de données supprimerait ces données simplement parce que Facebook leur a demandé de le faire.
« C’est probablement la plus grosse erreur que nous ayons faite ».
Zuckerberg s’est engagé à résoudre tous les problèmes et à protéger la vie privée des utilisateurs, expliquant comment l’entreprise a déjà changé ses politiques après 2014 pour prévenir les abus des API de Facebook.
« Notre responsabilité est maintenant de veiller à ce que cela ne se reproduise pas « , a assuré Mark à ses clients et actionnaires à travers le monde.
Il a aussi promis de procéder très prochainement à une revue en profondeur de la plate-forme afin de déterminer quelles applications tierces ont pu avoir accès aux données des utilisateurs sans leur plein consentement et d’informer toutes les personnes dont les données ont été utilisées de manière inappropriée.
« Il est temps de réguler les entreprises technologiques »
Les médias sociaux jouent un rôle essentiel dans le quotidien et le géant de Facebook estime qu’il est temps d’imposer des réglementations gouvernementales plus strictes pour protéger la vie privée des consommateurs et éviter d’autres erreurs comme celle du scandale de Campbridge Analytica.
Mark Zuckerberg recommande également l’intelligence artificielle comme outil de régulation pour les communautés.
Près de 20 000 employés seront engagés d’ici la fin de l’année pour surveiller les opérations de sécurité et de protection de la vie privée.
Facebook face à une enquête internationale
les gouvernements du monde entier en ont après Facebook après l’affaire de Campbridge Analytica et la plateforme sociale subit des enquêtes des États-Unis, de l’Union européenne, du Royaume-Uni, d’Israël, d »Inde et du Canada.
La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis a commencé à examiner si l’utilisation de données personnelles de plus de 50 millions d’utilisateurs par Cambridge Analytica a violé un décret de consentement que Facebook a signé avec l’agence en 2011.
La Commission européenne a également demandé aux autorités chargées de la protection des données d’enquêter sur la fuite de données de Facebook vers Cambridge Analytica, et si la Commission estime que Facebook enfreint les lois sur la protection des données, elle pourrait imposer des amendes à l’entreprise.
Le Royaume-Uni a demandé un mandat pour mener son enquête chez Cambridge Analytica pour déterminer s’ils possèdent toujours les données qui, selon l’entreprise, ont été supprimées de leurs serveurs.
Le ministère israélien de la Justice a également informé Facebook qu’il ouvre une enquête administrative sur la possibilité de violations supplémentaires des informations personnelles des Israéliens.
Facebook a déjà perdu plus de 60 billions de dollars en quelques jours.